Mohamed n'est pas vraiment un artisan. C'est juste un homme simple, un agriculteur, vivant une vie simple et durable avec sa famille. Il travaille sa terre, fabrique l'huile d'olive la plus incroyable (verte et presque épaisse) et adore prendre son thé le soir. Sa femme prépare le couscous le plus délicieux qu'il est difficile d'arrêter de manger - il est épicé et plein de saveurs d'épices fraîches et de légumes. 

Et puis il y a des enfants et des petits-enfants qui vivent le même mode de vie durable, ne font pas de déchets, n'utilisent pas de plastique et profitent de ce que Mère Nature leur permet de grandir dans cette belle et reculée partie du pays. Mohamed ne parle pas anglais et mon arabe est assez pauvre mais communiquer a toujours été facile, tant que nous mangeons tout ce que sa femme nous prépare. Cela rend tout le monde heureux !

Il n'y a rien de simple ou de facile dans la fabrication de ce style de poterie. Il faut des heures pour faire chaque pièce. Les artisans façonnent chaque pièce à la main sans tour de potier et peignent à la main chaque pièce avant de la cuire au feu à basse température. La poterie est parfaitement imparfaite avec des éclats, des bosses et des égratignures, qui sont tous intentionnels, donnant à chaque œuvre d'art un aspect antique et précieux. 

La faïence est un bon mot pour cette poterie, car elle donne l'impression d'être faite de terre et de feu avec l'amour et la chaleur de l'ancienne culture méditerranéenne.

Emna, notre maître potier, fabrique des pièces d'art en argile depuis des décennies. Elle n'est pas sur les réseaux sociaux et elle a un très vieux téléphone à clapet. La route du village où elle habite ne voit jamais de touristes à moins qu'ils ne se soient perdus. Ainsi, Emna vend sa poterie sur les marchés locaux ou espère que les passionnés de poterie qui explorent les villages (comme notre équipe à Katari) la trouveront et lui commanderont son travail pour le monde entier. 

Nous espérons qu'en partageant cet artisanat unique avec le monde grâce à votre soutien, nous pourrons aider Emna et d'autres villageois à continuer à fabriquer leurs belles pièces de poterie et à transmettre cet artisanat unique à leurs enfants.

Quand Amin ne fait pas d'eaux florales, il parcourt le pays et aide les femmes des villages tunisiens reculés à apprendre le métier de la distillation à la vapeur afin qu'elles puissent former leurs propres coopératives et fabriquer des produits qu'elles peuvent utiliser, échanger ou vendre sur le marché local. marchés.

Wafa n'est pas seulement un partenaire commercial et un maître de l'eau florale, elle assure le bon fonctionnement de l'ensemble de l'entreprise d'eau florale, en maintenant et en agrandissant les jardins où d'autres plantes destinées à une future distillation devraient pousser. Et elle fait les meilleurs biscuits maison (les bonbons tunisiens sont sérieusement les meilleurs de l'univers, si vous ne les avez pas essayés). 

L'art des huiles de pression à froid est difficile. Imaginez prendre un morceau de papier sec et essayer d'en extraire un peu d'eau. Vous devez avoir une tonne de papier pour obtenir même quelques gouttes d'huile « papier ». Idem pour la pression à froid des huiles végétales et de graines de fruits. Les graines sont d'abord complètement séchées puis pressées sans jamais élever la température ni ajouter de liquides, qui tuent les vitamines dans l'huile. 

Une autre raison pour laquelle Amr fait est incroyable, car c'est vraiment un petit lot. Nous avons demandé de mettre de côté quelques gallons d'huile pour nous et il a refusé. Il a dit qu'il ne stocke pas d'huiles. Si vous voulez une huile, il la presse fraîche. Période. WOW. Frais. À chaque fois. 

Les graines qu'il obtient proviennent de petites fermes au sud d'Assouan, où l'agriculture durable est pratiquée depuis des milliers d'années. Chaque lot de graines que vous obtenez n'est pas le même, car les arbres ne sont pas les mêmes. Comme les grenades, la couleur varie de l'orange au rouge foncé et les graines de ricin noires, lorsqu'elles sont grillées, donnent une huile allant du beige au violet bleuâtre. Nous apprenons tellement d'Amr.

Et quand il a fini de travailler, il se rend dans sa petite ferme à seulement une heure au sud du Caire. On a l'impression de revenir quelques millénaires en arrière avec de l'air frais, une table remplie de fruits et de pain plat fraîchement sorti du four, des œufs et du tahini au miel noir... miam.

Ce n'est pas un processus simple pour faire la « reine » des huiles. Il faut 8 tonnes de fruits pour faire seulement 1 litre d'huile. Une vraie huile de graines de figue de Barbarie ne peut pas être bon marché. Les moins chers utilisent des fruits, pas les graines, ou ne les pressent pas à froid ou ne les mélangent pas avec des huiles de support moins chères. Malheureusement, nous avons tout vu sur le marché. Connaître, faire confiance et respecter le créateur est le seul véritable moyen d'obtenir les « vraies choses ».

Tarek et son équipe se rendent dans la forêt de cactus sauvages, en prenant soin d'éviter d'être attaqués par des voyous sauvages qui adorent s'y promener. Chaque fruit épineux doit être brossé avec de l'herbe sauvage pour se débarrasser des minuscules piquants. Ensuite, la pulpe est extraite du fruit, séchée et les graines sont séparées et séchées. 

Une fois l'huile pressée, elle doit reposer pendant environ un mois pour se déposer et recueillir l'huile dorée la plus pure et sans sédiments.

Traverser le Caire pour se rendre à l'atelier de Lamyaa peut prendre des heures. Le trafic y est réel. Une fois que vous arrivez à un bâtiment semi-fini à côté d'un champ entouré de palmiers, avec quelques chèvres locales ramassant des restes de nourriture dans la rue jonchée, vous entendrez le bourdonnement de l'air et du feu et entrerez dans un endroit étroit avec une porte d'entrée ouvert, où les verriers sont assis à leurs stations des deux côtés, entourés de piles de verre et de musique diffusée par une vieille radio. Ceci est juste un atelier.

Vous devez vous rendre dans une autre partie du Caire si le verre doit être peint à la main ou dépoli. Ce sont des voyages que Lamyaa effectue quotidiennement pour maintenir son opération.

Il y a beaucoup de choses incroyables à propos de Lamyaa et de son équipe. Ce qui était impressionnant, c'est quand Ali, notre principal verrier a vu Katari dessiner un pot. Il la regarda une seconde et renonça à fermer le livre avec le dessin. Une minute plus tard, il avait dans ses mains un bocal en verre fraîchement soufflé à la main. Ce fut un moment wow pour nous.

Il nous a fallu des années pour affiner le processus et les spécifications du verre Katari et nous continuons à travailler avec l'équipe de Lamyaa pour créer de belles œuvres d'art en verre.

Le bois d'olivier est assez spécial pour Idriss. Il en sculpte des accessoires, les vend dans le monde entier et plante avec amour d'autres petits oliviers qui deviendront des oliviers à maturité dans quelques décennies. Il parle de réduction des déchets, de paix sur Terre, de moins de guerre et de choix de vie plus durables. C'est un vrai humanitaire et une personne au grand cœur.

Ce qui rend son métier durable pendant de nombreux siècles, c'est que les oliviers ne produisent des olives que pendant quelques décennies, puis les vieux arbres deviennent des accessoires et de nouveaux arbres poussent juste à côté d'eux pour continuer le cycle de la vie.